La déco des dames au Panthéon
Valérie Manoïl, architecte et décoratrice d’intérieur s’est inspirée du château de Nohant, la demeure historique de George Sand afin de réaliser le troisième étage de l’Hôtel des Dames du Panthéon, à Paris.
Situé en plein cœ
ur du 5ème arrondissement, l’Hôtel Les Dames du Panthéon est une véritable ode à la féminité où l’histoire « des Dames » charme les invités. Le bar boudoir et certaines chambres offrent une vue exceptionnelle sur le fameux monument de la Patrie reconnaissante et transportent les résidents dans l’univers des femmes les plus iconiques à travers les siècles.
Le troisième étage rend ainsi hommage à George Sand. Romancière, dramaturge, épistolière et critique littéraire, elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques du 19ème siècle. Femme de conviction prônant la passion, elle défendit les femmes et lutta contre les préjugés d’une société autrefois conservatrice, tout en marquant les mœurs romantiques de son empreinte par sa relation volcanique avec le poète et dramaturge, Alfred de Musset.
Valérie Manoïl, architecte et décoratrice d’intérieur s’est inspirée du Château de Nohant, la demeure historique de George Sand, afin de réaliser le troisième étage de l’Hôtel des
Dames du Panthéon. On y retrouve une décoration mêlant le style classique du 19ème siècle ainsi que l’Art Nouveau. L’ambiance est sombre, le noir prédomine avec quelques touches de doré et des tissus fleuris. Mouvement des courbes et des arabesques, librement inspiré par la nature. L’Art Nouveau s’exprime au travers de somptueuses teintures rebrodées et de la soie fleurie de GP&JBaker…
Les influences du 19ème siècle et son style baroque se retrouvent dans le brocart de lin et de soie typique de cette époque, ou encore dans le mobilier en maille de laiton et les poignées de meubles en bronze façon Louis XIV. L’immersion dans l’univers de George Sand se poursuit jusqu’au plafond. Les papiers peints baroques et fleuris, de Cole & Son et Osborne & Little, utilisés dans l’entre-poutre font directement référence aux plafonds à la Française. Au final, l’architecte a retranscrit les deux facettes à la fois masculine et féminine de la romancière.
J.B
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