Dans ses trois showrooms à Cannes, Nice et Monaco, la société Bel Œil propose depuis près de 25 ans, des mobiliers de grandes marques de design, des cuisines contemporaines et des solutions décoratives, via des architectes d’intérieur, pour les particuliers, les entreprises et, de plus en plus, les établissements hôteliers ou en rapport avec de l’investissement immobilier. Selon le gérant, Alexandre Curtet, si « Monaco est un marché moteur, le territoire de Cannes apporte les projets les plus spectaculaires. »
« Accompagner nos clients dans leur projet de décoration d’intérieur et identifier les mobiliers, les accessoires et les œuvres d’art qui composeront le décor de leurs rêves » : telle est, selon Alexandre Curtet, gérant de Bel Œil, la mission des trois magasins showrooms qui jalonnent la Côte d’Azur. Ainsi à Cannes, Nice et Monaco proposent-ils des cuisines contemporaines, des mobiliers de grandes marques et des solutions décoratives pour les particuliers, les hôtels et les entreprises depuis près de 25 ans déjà.
Entre-temps, en 2017, Loft Nice, Cannes et Chamonix ont décidé de devenir Bel Œil, à la fortune d’un déménagement : « Il s’agissait alors pour nous d’élargir notre offre en matière d’art et de décoration et de mieux le communiquer, au travers notamment d’un site internet moderne et adapté » se souvient Alexandre Curtet. En 2018, Bel Œil s’est associé à Deco & Beyond, et a créé son enseigne monégasque. L’objectif était d’instaurer une proximité avec la clientèle de la Principauté, notamment ses entreprises et organismes publics, et de développer l’offre de services Bel Œil sur ce marché.
L’entreprise revendique un positionnement résolument haut de gamme. Aussi entretient-elle des rapports de partenariats étroits avec ses marques phares, telles que Arclinea, B&B Italia, Cassina, Fritz Hansen, Gervasoni, Knoll International, Molteni & Cie, Muuto, Porro, USM Haller. Les responsables de Bel Œil restent aussi en veille des évolutions du marché du meuble contemporain afin de proposer des solutions d’aménagement les plus en phase avec les tendances actuelles.
L’enseigne est aussi prescriptrice d’idées en matière d’art moderne et contemporain, au travers de ses collections d’art et de design, de beaux objets vintage, et d’accessoires de décoration, comme les papiers peints Wall & Deco, les revêtements de sol Kerakoll Design House, les éclairages Davide Groppi.
Archi-Cultures : Comptez-vous des architectes d’intérieur dans vos équipes ? Ou travaillez-vous avec eux en collaboration pour des chantiers d’aménagement / rénovation de maisons ou d’hôtels ?
Alexandre Curtet : « Nous avons effectivement des architectes d’intérieur dans nos équipes, dédiés prioritairement aux missions les plus techniques, comme les cuisines Arclinea, les salles de bains Agape ou les armoires dressing Porro et Molteni. Cela facilite le dialogue avec nos prescripteurs que sont les architectes, architectes d’interieur et décorateurs. Ce sont eux qui apportent des projets d’aménagement ou de rénovation, et nous les assistons dans leur recherche de solutions décoratives.
Archi-Cultures : Quelle est la répartition (en chiffre d’affaires) des ventes entre l’habitat domestique, l’hôtellerie et le tertiaire (bureaux) ? Avez-vous l’ambition de développer l’un de ces univers dans les prochaines années ?
Alexandre Curtet : Selon les années, c’est à peu près 50/50, notamment car nous traitons toujours plus de projets hôteliers, ou en rapport avec de l’investissement immobilier. En regard des développements d’espaces tertiaires sur Nice et Monaco notamment, nous réfléchissons à intensifier notre action sur le marché des bureaux.
Archi-Cultures : Vos collections de mobiliers sont-elles les mêmes pour l’habitat domestique, et l’hôtellerie, ou sont-elles distinctes ?
Alexandre Curtet : Cela a toujours été une des convictions de Loft, puis de Bel Œil, de promouvoir des espaces de travail ou de réception agréables à vivre, et donc imprégnés de mobiliers et objets qu’on utilise autant à la maison qu’au travail. Selon la lecture qu’on en fait, on peut dire que nous utilisons nos collections tant pour un usage domestique qu’hôtelier ou professionnel.
Archi-Cultures : Quelle est la répartition des ventes en chiffre d’affaires entre les différentes familles de produits que sont les cuisines équipées, les sièges et les autres familles de produits (bibliothèques, dressing, papiers peints, décoration) ? Et quels sont les paniers moyens d’achat pour chacune (hors-pose pour les cuisines) ? Enfin, ces paniers moyens sont-ils plus élevés (et dans quelle proportion) au showroom Bel Œil de Monaco ?
Alexandre Curtet : Il est difficile d’être totalement précis concernant votre première question, tant cela peut varier d’une année sur l’autre… Mais l’activité cuisines n’est pas intensive chez Bel Œil : elle constitue une porte d’entrée, de mise en relation avec des projets importants. Nous vendons des cuisines à haut budget, et parfois plus raisonnables dans le cadre de projets immobiliers. Pour répondre à votre troisième question, Monaco est un marché moteur, avec de gros dossiers, mais finalement, un territoire comme celui de Cannes nous apporte les projets les plus spectaculaires.
Archi-Cultures : Quels sont vos projets et ambitions de développement pour Bel Œil en 2023 et ensuite ?
Alexandre Curtet : Nous allons poursuivre nos efforts pour développer la spécificité Bel Œil et son offre globale, avec les plus belles marques du design, mais aussi avec des acteurs locaux, pour des éditions de mobiliers spécifiques et des actions tournées vers une approche plus rationnelle de la consommation, et du respect de l’environnement. C’est encore un peu confidentiel, mais cela apparaitra bientôt dans nos showrooms et sur notre site internet ! »
Propos recueillis par J.A
Partager cet article
